Le skateboard fait partie de ma vie depuis mon enfance. C’est un moyen de locomotion quotidien, une activité sportive avec ses règles et ses compétitions mais c’est avant tout un mode de vie. Être membre de la communauté « skate » a développé chez moi une grande sociabilité et le sens de la collaboration et de l’entraide.
Influencé par des vidéastes comme Davonte Jolly, je me rends dès que je peux, caméra à l’épaule dans les capitales européennes comme à Milan, où je fais des rencontres de passionnés du monde entier que je filme. J’admire surtout William Strobeck. C’est un vidéaste mais avant tout un artiste. Il parvient à capturer la passion, l’énergie des skaters qu’il filme, et l’atmosphère de la ville. Attiré par l’esthétique de la vidéo analogique, j’ai investi dans une caméra Panasonic P2 AG-HVX200 et appris le montage et la post-production en autodidacte.
Je suis également très sensible à l’art contemporain, je visite de nombreuses expositions et je me rends à chaque édition de la Biennale d’art contemporain de Venise. J’apprécie surtout les performances et les œuvres interactives, comme celles du duo Émilie Brout et Maxime Marion, qui sont à la fois drôles et un peu angoissantes. Cette exploration m’a permis de développer une grande curiosité et m’a conduit à m’impliquer dans des projets artistiques.
Enfin, le son ainsi que la musique occupent une place importante dans ma vie et je pratique la guitare depuis plus de 10 ans. Mon intérêt pour la culture urbaine se reflète dans mes choix musicaux : Wu-Tang Clan, MF Doom ou encore les Fugees et Nas. Le rythme influence mes créations. Le montage de mes vidéos est guidé par le rythme des images et le rythme de la musique.